PSA Peugeot Citroën pourrait annoncer fin juillet la fermeture d'Aulnay

PSA Peugeot-Citroën pourrait annoncer le 25 juillet, lors de la publication de ses résultats semestriels, la fermeture de l\'usine d\'Aulnay-sous-Bois, a déclaré ce lundi le maire de la ville, Gérard Ségura. \" Nous avons l\'extrême crainte que ce soit fin juillet (...) que soit annoncée l\'éventuelle, la probable fermeture du site d\'Aulnay\", a déclaré l\'élu socialiste à des journalistes, à l\'issue d\'une table ronde avec le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, les syndicats et le Directeur industriel de PSA, Denis Martin. \"On se sait plus si c\'est décembre 2014, juillet 2014 ou janvier 2014\", a  toutefois précisé  l\'élu à props de la femeture potentielle. Celui-ci a ajouté qu\'Arnaud Montebourg rencontrerait mardi Philippe Varin, président du directoire de PSA. Ce qu\'a confirmé la CGT à latribune.fr. La direction de la communication du groupe automobile se refuse pour sa part à tout commentaire, y compris sur cette rencontre.Plus gros employeurLe 2 mai dernier, le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, devenu depuis président, s\'était brièvement entretenu avec des salariés de cette usine, qui manifestaient devant le studio où devaient débattre les deux candidats du second tour de l\'élection. En juin 2011, la CGT du site avait révélé un document de travail interne faisant état d\'une possible fermeture d\'Aulnay courant 2014, après la fin programmée de la production de la Citroën C3. Ce site de la région parisienne emploie plus de 3.000 salariés (dont 300 intérimaires).  L\'usine est le plus gros employeur de Seine-Saint-Denis. La filière automobile représente près de 9.000 emplois dans le département. \"La direction du site commence à préparer l\'opinion pour annoncer prochainement le passage de deux équipes à une à Aulnay. Ce serait l\'enclenchement du processus de fermeture\", indique à latribune.fr Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT. Rennes sur la sellette Fortement surcapacitaire, PSA Peugeot Citroën pourrait aussi à terme réduire sérieusement la voilure ailleurs qu\'à Aulnay. Le site de Rennes apparaît ainsi  menacé. Le 23 mars dernier, lors d\'un comité de groupe européen, Philippe Varin, a annoncé un report de six mois du projet de remplaçante de la familiale Citroën C5 (nom de code X8). Ce véhicule, qui aurait dû sortir fin 2015-2016, a donc été provisoirement décalé, selon des sources internes. Suite à l\'alliance capitalistique passée fin février entre PSA et GM, la X8 pourrait changer de... plate-forme. Initialement  prévue sur la plate-forme \"BVH 2 prime\" du groupe PSA (véhicules compacts et de gamme moyenne supérieure), elle pourrait in fine être produite sur une base roulante Opel (filiale germanique de GM). Si la faisabilité industrielle était confirmée, le successeur de la C5 serait probablement - et logiquement - fabriqué dans une... usine Opel, d\'après lesdites sources internes, et non plus sur le site breton. PSA est par ailleurs confronté au retrait de Fiat de l\'usine de Sevelnord, qui fabrique des utilitaires conjoints avec le groupe italien et des monospaces.  Chômage partiel Avec des ventes en forte chute, PSA est contraint par ailleurs au chômage partiel. Le site breton, spécialisé dans les berlines familiales du groupe, a programmé huit jours de chômage partiel en juin et neuf en juillet. Le 27 juillet prochain, en outre, la moitié d\'une équipe de nuit travaillant sur la Peugeot 508 sera supprimée, ce qui occasionnera des fins de contrats pour quelque 500 à 600 intérimaires et contrats à durée déterminée, selon les syndicats. En juin, une partie des salariés de Mulhouse aura chômé trois jours, ceux de Sochaux entre trois et quatre jours, et une partie de l\'effectif de Poissy ne travaillera pas durant deux jours.  
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