PSA : la famille Peugeot se rebiffe

\"La famille Peugeot a toujours donné la priorité au développement du groupe PSA\". Elle \"s\'est toujours efforcée de suivre les opérations financières destinées àsoutenir la stratégie\". Quant aux dividendes versés, ils \"ont été fortement réduits, voire supprimés, dans les années de crise\". Face aux attaques d\'Arnaud Montebourg, les Peugeot se rebiffent. Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, PSA rappelle que le groupe familial Peugeot - composé de Etablissements Peugeot Frères (EPF) et Société Foncière, Financière et de Participations (FFP) - a souscrit en mars 2012 à l\'augmentation de capital de Peugeot SA \"pour un total de 133 millions d\'euros\" alors même qu\'elle n\'a touché aucun dividende en 2008, 2009, 2011.  Le groupe familial, qui détient  25,3 % du capital et exerce 37,9 % des droits de vote, reconnaît en revanche avoir touché \"78 millions d\'euros reçus en 2011 en dividendes\" au titre de 2010.  Dans ce communiqué de presse, la famille rapproche toutefois les 78 millions millions reçus des...  133 millions investis dans le groupe!Les Peugeot payent leurs impôts en FranceA tout hasard, ce communiqué exceptionnel - la famille ne s\'exprime que très rarement - assure que tous ses membres siégeant au Conseil de surveillance de Peugeot SA et et au conseil d\'administration de FFP, ainsi que ceux qui travaillent dans le groupe à divers postes opérationnels, \"habitent en France et payent leurs impôts en France\". A bon entendeur. Montée au créneau d\'Arnaud MontebourgLe ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait annoncé, mardi, vouloir \"inviter\" la famille Peugeot, pour évoquer la situation du groupe automobile  dont elle l\'actionnaire de référence et qui prévoit 8.000 suppressions de postes en France et la fermeture du site d\'Aulnay. \"Je ne manquerai pas de les inviter au ministère pour que nous puissions en discuter\", avait déclaré le ministre, lors de la séance de questions au gouvernement à l\'Assemblée nationale. \"Nous souhaitons, avant de prendre position, mettre tout sur la table et le faire y compris avec les actionnaires et la famille Peugeot qui a un certain nombre de choses à nous dire\", avait-il précisé. Mercredi matin sur \"France Inter\", le ministre a récidivé :  \"je veux savoir ce qu\'il (l\'actionnaire de référence, ndlr) veut faire\" dans ce groupe qui est un \"symbole national\".
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