Christian Estrosi a lancé hier un ultimatum aux dirigeants de Wipro, la SSII indienne qui envisage de fermer son centre de Sophia-Antipolis. Le ministre de l'Industrie « leur demande de faire la preuve sous quinze jours qu'ils ne sont pas des patrons sans scrupule ». À l'origine de ce courroux ministériel, le risque de 60 suppressions d'emplois alors que Wipro a perçu cette année 5 millions d'euros de crédit impôt recherche dans le cadre du plan de relance de l'économie. « Christian Estrosi ne juge pas digne l'attitude des dirigeants de Wipro » et qualifie d'« inadmissible un tel dévoiement de ce dispositif qui favorise les investissements et qui permet le développement de l'activité et la création d'emplois », indique le communiqué du ministère. La veille, Wipro avait assuré qu'il tentait de sauvegarder le maximum d'emplois de son entreprise. Une réaction « bien tardive », indique Christian Estrosi, qui demande que le groupe « change clairement son comportement vis-à-vis des 60 salariés du site ». O. Pi.à l'origine de cette indignation, le risque de 60 suppressions d'emplois.

latribune.fr

19 Sept 2009, 1:47

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