Du simple au triple, voire plus : 825.000 manifestants samedi selon la police, 3 millions selon la CGT ; 261 lycées perturbés lundi selon le ministère de l'Éducation, 850 selon les syndicats lycéens. Ce n'est pas nouveau, mais l'écart, selon les sources, des chiffres liés au mouvement social contre la réforme des retraites est spectaculaire. Mais la plus grosse polémique porte sur le nombre de stations-service à sec... Alarmiste, l'Union des importateurs indépendants pétroliers (UIP), qui représente 4.000 des 12.500 dépositaires mais 60 % de la distribution de carburant en France, annonce d'abord « des milliers » de stations en rupture de stock, avant de corriger son estimation à « quelque 1.500 ». Du côté de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), qui représente le reste des détaillants, on évoque « plusieurs centaines de stations-service » en difficulté. Pour réduire les écarts de chiffres, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, va demander aux préfets de recevoir les syndicats avant les manifestations pour « leur présenter » les méthodes de comptage de la police. En revanche, toujours pas de solution pour harmoniser les chiffres des lycées bloqués ou des stations-service à sec. Sylvain Rolland

latribune.fr

18 Oct 2010, 23:47

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