Deuxième mise en examen pour Chirac

olitiqueUn mois et demi seulement après son renvoi en correctionnelle pour « détournement de fonds publics », Jacques Chirac a été mis en examen vendredi pour « prise illégale d'intérêts » dans un dossier distinct portant sur des emplois fictifs à la mairie de Paris.L'entourage de l'ancien chef de l'État a souligné que, lors de son audition par le juge de Nanterre Jacques Gazeaux, Jacques Chirac avait « réaffirm頻 qu'aucun système n'avait « jamais existé à la mairie » de Paris. Le dossier, dans lequel Jacques Chirac avait déjà été entendu en 2007 avec le statut de témoin assisté, un statut intermédiaire entre ceux de témoin et de mis en examen, concerne la rémunération par la Ville de Paris dans les années 1990 de sept personnes travaillant en réalité comme cadres au RPR.21 emplois fictifsAprès douze ans d'immunité pénale à l'Élysée, la procédure visant Jacques Chirac s'ajoute au renvoi en correctionnelle pour « détournement de fonds publics » prononcé fin octobre par un autre juge de Paris, dans un dossier relatif à 21 emplois présumés fictifs de « chargés de mission » au cabinet du maire de Paris de 1992 à 1995. « Sur ce dossier comme dans son autre volet, instruit à Paris, le président Chirac souhaite que la procédure puisse avancer dans les meilleurs délais, afin que soit définitivement établi que rien ne saurait lui être reproch頻, a fait savoir son entourage vendredi.L'affaire de Nanterre a déjà été jugée définitivement en première instance en 2003 et en appel en 2004 en ce qui concerne notamment Alain Juppé, finalement sanctionné de quatorze mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité pour avoir fait rémunérer six des sept personnes en question par la Ville de Paris entre 1990 et 1995. H.F. (avec agences)
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