Le gouvernement veut encore améliorer la couverture du mobile

Alors que le Premier ministre François Fillon a lancé, lundi, le plan national pour relier tous les Français à Internet à très haut débit, la couverture de tout le territoire par les réseaux de télécommunications mobiles classiques, simplement pour passer un appel téléphonique, n'est pas achevée. La question reste même l'un des chevaux de bataille de Michel Mercier. Le ministre de l'Aménagement du territoire a reçu mardi les dirigeants des trois opérateurs, Orange, SFR et Bouygues Telecom, ainsi que ceux de l'Autorité des télécoms (Arcep) pour faire le point sur le programme « zones blanches ». Lancé en 2003, il visait à couvrir plus de 3.300 communes où il était impossible de passer un appel avec son téléphone mobile.« Le programme zones blanches se terminera fin 2011, mais le comité de pilotage de mardi matin a montré de très bonnes avancées », se félicite Michel Mercier auprès de « La Tribune ». Plus de 600 millions d'euros, apportés par les opérateurs, l'État et les collectivités locales, ont été investis depuis 2003 pour installer de nouveaux émetteurs. Et « les opérateurs, avec l'aide de l'État et des collectivités, n'ont pas hésité à mutualiser plus de 2.000 sites pour réduire les coûts, signe que la mutualisation d'une partie des réseaux est possible. Les zones blanches représentent aujourd'hui moins de 0,2 % de la population française mais il faut continuer à les résorber », indique le ministre.modalités indéfiniesMichel Mercier a aussi rappelé aux opérateurs et à l'Arcep que plus de 2 % des Français ne peuvent toujours capter qu'un ou deux opérateurs, ce que l'on appelle une zone grise. « Il faut trouver une solution pour ces centaines de milliers de personnes et les millions de visiteurs saisonniers » qui peuvent séjourner dans ces régions, insiste le ministre, très souvent interrogé sur ce problème lors des réunions publiques organisées dans le cadre des assises de la ruralité. Les modalités et le calendrier pour combler ces taches d'ombres ne sont pas définis. Ni les sommes que devront investir les opérateurs pour apparaître dans des zones qu'ils n'avaient pas jugées indispensables jusque-là. Et alors que leurs licences ne fixent aucune obligation en la matière.
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