L'OCDE prévoit 3,5% de déficit public en 2013

  L\'OCDE a révisé à la baisse sa prévision de \"croissance\" pour la France en 2013, à 0,1% contre 0,3% dans une précédente estimation, et table toujours sur une progression de 1,3% de l\'économie française en 2014, selon un rapport publié mardi.Avec cette reprise très progressive, le chômage devrait continuer d\'augmenter au cours des prochains mois puis \"se stabiliser fin 2013\" autour de 11,25%, affirme l\'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle valide donc la prévision de François Hollande d\'une stabilisation du chômage en fin d\'année. Elle table sur un taux de chômage moyen de 11% de la population active cette année et de 11,2% en 2014.D\'après ces prévisions, le déficit public s\'établirait à 3,5% du produit intérieur brut (PIB) cette année et ne reviendrait qu\'en 2014, avec un an de retard par rapport aux engagements de la France, à 3%, le plafond autorisé par les traités européens.La dette publique continuerait, elle, de grimper, passant de 91,3% du PIB en 2012 à 96,1% en 2014, selon l\'OCDE. Le gouvernement français espérait la faire refluer à compter de l\'an prochain, mais va revoir ses prévisions d\'ici mi-avril. Malgré ce dérapage, l\'organisation ne recommande pas au gouvernement de prendre de nouvelles mesures de rigueur.\"Il convient de laisser les stabilisateurs automatiques jouer à plein\", avec des dépenses sociales élevées en raison de la flambée du chômage et des recettes fiscales faibles pour cause d\'activité atone, \"au prix de déficits publics plus élevés qu\'envisagé\", estiment les auteurs de ce rapport sur la France.\"Il faut toutefois rester vigilant quant aux répercussions que pourrait avoir le dérapage du déficit\" sur \"la crédibilité de la politique budgétaire\", prévient l\'OCDE. Selon l\'organisation, la poursuite de réformes structurelles \"permettrait de minimiser les risques\".\"Le calendrier politique offre une occasion unique de mettre en oeuvre une stratégie ambitieuse de réformes permettant d\'accroître l\'efficacité et de réduire le coût des politiques publiques\", insiste le club des pays riches. Les récentes mesures en faveur de la compétitivité et sur le marché du travail \"constituent des signaux encourageants\" à ses yeux.
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