Les « morts » des régionales

STRONG>François Bayrou Le président du Modem est incontestablement la principale victime de ces élections où son parti n'a réalisé qu'un peu plus de 4 % au premier tour et n'est présent dimanche que dans une région, l'Aquitaine. Après un revers aux européennes de juin, c'est un second échec pour Bayrou même si un mouvement positionné comme le Modem a du mal à percer dans ce type de scrutin. Déjà, le président du Modem doit gérer le tangage au sein de ses troupes. L'ancienne ministre de l'Environnement et députée européenne Corinne Lepage a claqué la porte pour prendre langue avec Europe Écologie. D'autres responsables, comme en Seine-Maritime, ont démissionné et appellent à voter UMP. Tout le problème de Bayrou dans les prochains jours va être de limiter la casse interne et de veiller à ce que certains cadres ne rejoignent pas le Nouveau Centre, allié de l'UMP. Plus fondamentalement, il devrait être gêné par l'arrivée de Villepin sur le créneau de l'alternative de centre droit à Sarkozy. Olivier Besancenot.Il est l'autre grande victime de ces régionales où son NPA n'a réalisé que 3,4 % des voix. Comme le Modem, le NPA n'est certes pas à son affaire lors de régionales. Mais des couacs internes, comme la présence sur une liste d'une femme voilée, et une absence de propositions régionales ont rendu la campagne du NPA illisible et incompréhensible pour nombre d'électeurs d'extrême gauche. Le leadership de Besancenot sur le NPA ne devrait pas être remis en cause. Mais il aura tendance à radicaliser la ligne du mouvement pour se démarquer du Front de gauche.
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