1 Augmenter les impôts

Certaines collectivités refusent par principe de toucher à la fiscalité. C'est le cas du Havre, qui, pour la première fois, a augmenté l'an dernier ses taux en 2009, mais refuse que cela se reproduise avant 2014. C'est en tout cas ce qu'assure l'équipe d'Antoine Rufenacht (photo). Le Val-d'Oise revendique aussi une politique de stabilité des taux. Ils ne sont pas les seuls : en cette année 2010, nombre de maires des grandes villes ont choisi d'épargner les ménages contribuables. Même tendance dans les départements, même si ceux qui peuvent se permettre de ne pas user du levier fiscal sont moins nombreux. Selon les premières remontées du terrain, la hausse moyenne des taux des impôts votés par les conseils généraux pourrait tourner autour de 2,5 % en 2010 (contre + 3,1 % en moyenne entre 2004 et 2009). C'est la dernière fois que les départements pourront augmenter taxe d'habitation et taxe foncière sur le non bâti, ces deux impôts étant transférés en 2011 au bloc communal. Les stratégies sont toutefois très disparates. Ainsi, certaines collectivités continuent-elles d'utiliser de façon brutale « l'arme » fiscale. C'est le cas de Paris ou de l'Îlle-et-Vilaine, où le conseil général revendique le choix d'une présence maximale de ses services sur l'ensemble de son territoire. S. T.
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