Les françaises ont réduit leur exposition

cite>BNP Paribas est passé en un an de 8,8 à 10,7 milliards d'euros d'encours.Toutes sauf BNP Paribas. à l'exception de la banque de la rue d'Antin, l'ensemble des grands financeurs de LBO français ont réduit leur exposition au marché entre 2008 et 2009. Ainsi, BPCE était à la tête d'un portefeuille de 8,2 milliards d'euros au 31 décembre 2009, contre 8,88 milliards un an plus tôt. Ce montant, largement imputable à Natixis (5,43 milliards en 2009), positionne le groupe mutualiste comme le deuxième prêteur français. Devant lui, on trouve BNP Paribas, qui a franchi l'an dernier un palier symbolique, passant de 8,8 à 10,7 milliards d'euros d'encours en douze mois. Ce bond s'explique par l'intégration de Fortis en 2009. Ensuite, dans l'ordre décroissant, figurent Crédit Agricolegricole (de 6,5 milliards en 2008 à 6,1 milliards d'euros en 2009), Société Généralecute; Générale (5,6 à 5 milliards) et CIC (2,21 à 1,9 milliards). Depuis janvier, Société Généralecute; Générale a été particulièrement active, se positionnant sur les acquisitions de Go Voyages et de Spotless. La banque rouge et noire s'était illustrée à l'automne 2009 lors du LBO de CVC Capital Partners sur les activités d'Anheuser Busch InBev en Europe centrale. BNP Paribas, quant à elle, s'est offert un morceau de choix, en participant à la plus grosse opération en France depuis l'automne 2008 (Sebia). Enfin, Crédit Agricolegricole a fait partie du tour de table, aux côtés de KKR Capital Markets et de Nomura, lors de l'acquisition du britannique Pets at Home par KKR pour 955 millions de livres (1,11 milliard d'euros). En face d'eux, dans l'Hexagone, la concurrence des étrangers, comme Bank of Ireland ou Lloyds, se fait de plus en plus forte. A. M.
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