En 2025, la France sera plus vieille, moins riche, mais toujours pleine d'atouts

Raillé par l\'opposition, le micro-séminaire sur la \"France de 2025\", organisé ce lundi 19 août au matin par François Hollande, s\'est cloturé par un appel à l\'union lancé par le Premier ministre. \"J\'invite les forces politiques à s\'emparer de ces ambitions ensemble. Les Français et les Françaises ont un avenir à partager\", a déclaré Jean-Marc Ayrault, tout juste revenu de vacances, comme le reste de ses ministres.Pour bien commencer la rentrée, qui s\'annonce tendue pour la majorité avec en ligne de mire la réforme des retraites, le président de la République a tenu, ce matin, une réunion sur les enjeux de la France dans dix ans. Une manière de redonner un cap à ses réformes et de montrer aux Français que sa politique aura aussi - et surtout - des répercussions sur le long terme.Un France moins riche, mais mieux forméeDurant la matinée, Jean Pisani-Ferry, le commissaire général à la Stratégie et à la Prospective, a présenté sa vision de la France de 2025. Si, selon lui, elle \"sera à coup sûr plus vieille, plus petite, moins riche\", elle ne manquera pas pour autant d\'\"atouts\". L\'Hexagone \"sera mieux formée, encore excellemment équipée et potentiellement attractive\" tout en étant \"plus urbaine\" et en offrant \"davantage d\'emplois qualifiés\", a-t-il souligné. Dans son discours, le Premier ministre est revenu sur les \"cinq enjeux\" qui détermineront l\'avenir de la France. Jean-Marc Ayrault s\'est questionné sur \"notre modèle de production\" et l\'importance de ne pas \"subir\" la mondialisation.Il a également parlé  du \"réforme de notre modèle social qui nous a permis d\'amortir les crises\" et insister sur la nécessité de le \"renouveler sans le détruire\" en instaurant \"de nouvelles solidarités\", notamment envers les personnes âgées.Le défi de la transition écologique cher au Premier ministreLe Premier ministre a évoqué \"notre modèle de croissance et de financement\" en rappelant l\'importance de respecter \"le défi de la transition écologique\".Il a également parlé des \"mutations de la société française\" et de son \"attachement au modèle républicain\". Mais Jean-Marc Ayrault a surtout insisté sur le projet européen. Citant François Mitterrand, \"La France est notre patrie, l\'Europe est notre avenir\", le socialiste a déploré que l\'Europe ait \"abandonné son ambition\" en rejetant la Constitution de 2005 et martelé que le projet européen devait être \"repris\". 
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