Les fonds spécialisés dominent en France

En France, l'appétit des particuliers pour la détention en direct de titres obligataires reste très mesuré. Outre la technicité élevée des produits obligataires, ce phénomène est surtout dû à la prééminence des OPCVM sur le marché français, premier en Europe.« La détention directe des ménages en obligations s'effondre depuis longtemps, celle-ci étant surtout due à l'explosion de l'offre des OPCVM des banques. Par ailleurs, les frais de garde des titres obligataires sont particulièrement élevés », explique Raoul Salomon, managing director chez Barclays Capital. Moyennant des commissions, les banques assurent alors la gestion des portefeuilles essentiellement via des échanges de gré à gré hors marché. Selon les chiffres de Nyse Euronext pour le mois d'octobre, 6.000 transactions ont été effectuées sur la plate-forme paneuropéenne, contre plus de 1,5 million pour le compartiment actions.difficile organisationLe problème de transparence mis en avant par la crise a certes sensibilisé les épargnants à la détention en directe. L'annonce par le London Stock Exchange du lancement d'une plate-forme obligataire dédiée aux particuliers va dans ce sens. « La future plate-forme du LSE pour des produits en sterlings a déjà son équivalent sur Nyse Euronext pour des produits en euros destinés aussi bien aux institutionnels qu'aux particuliers », explique Philippe Musette-Sykes, directeur des marchés de taux européens chez Nyse Euronext. Reste alors la difficile organisation de la distribution via les banques intervenant sur la plate-forme de cotation. J. B.
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