Invité ce dimanche sur BFM-TV, dans le cadre d'une émission en partenariat avec « La Tribune », Jean-Marie Le Guen, le député PS de Paris proche de Dominique Strauss-Kahn a rappelé que celui-ci faisait ce qu'il avait à faire en respectant le calendrier établi par le Parti socialiste. « Nous sommes à dix-sept mois des élections présidentielles. Il prend le temps de la réflexion », a-t-il expliqué, tout en confiant qu'une candidature de l'actuel directeur général du Fonds monétaire international (FMI) aux primaires du PS était envisageable. Commentant la montée de Marine Le Pen dans les sondages d'opinion, il s'est dit comprendre « le ras-le-bol » de certains Français. « Il y a un véritable malaise social dans le pays. La gauche doit se décarcasser pour trouver des solutions. Des solutions que le Front national n'est pas en mesure d'apporter. Il ne faut pas croire à cette supercherie. »Interrogé sur l'affaire Mediator, le député qui est médecin et responsable de la santé au PS a déclaré que, « s'il y avait des fautes, elles doivent être condamnées. Il faut corriger les malfaçons du système médical et sanitaire car les capteurs et les alertes qui signalent ses dysfonctionnements sont inefficaces. L'influence de l'industrie du médicament dans la chaîne de soins est trop importante, les responsabilités sont trop diffuses ». Fabien Piliu

latribune.fr

19 Déc 2010, 23:53

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