Le pire a été évité. A en croire le président d'Oséo, François Drouin, auditionné par la commission des finances de l'Assemblée nationale cette semaine, la casse a été bien moins importante que prévu parmi les entreprises auxquelles Oséo a apporté sa garantie en 2009 et en 2010. « Pour 2009, nous avions prévu un doublement des sinistres. Ils ont en fait augmenté de 75 % », a expliqué François Drouin aux députés. En 2010, la banque publique prévoyait à nouveau un doublement des sinistres et l'augmentation s'est à nouveau révélée nettement inférieure.L'exposition au risque de la banque publique avait suscité beaucoup d'inquiétudes au plus fort de la crise. Avec la reprise, les besoins de financement devraient repartir à la hausse. La vigilance est donc toujours de mise. « La crise n'est pas finie et il faut rester prudent, mais nous disposons des provisions adéquates », a déclaré François Drouin devant la commission des finances. Au total, la banque publique a soutenu quelque 80.000 entreprises en 2010 comme en 2009. Entre octobre 2008 et fin 2010, elle a accordé 6 milliards d'euros de garanties à 26.000 entreprises dans le cadre du plan de relance. S. R.

latribune.fr

21 Jan 2011, 11:14

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