La FDJ et Barrière s'associent dans le poker en ligne

Lundi dernier, les responsables des sociétés Lucien Barrière et de la Française des Jeux (FDJ) se sont rencontrés. Ils ont, selon nos informations, signé un protocole d'accord dans le but de créer une société commune ayant pour activité le poker en ligne. Cette société, lorsque la loi sur le jeu en ligne sera votée en France, sollicitera auprès de l'Arjel, la future Autorité de régulation du jeu en ligne en France, une licence pour proposer du poker en ligne.Aubaine pour barrièreOfficiellement, les deux sociétés se refusent à tout commentaire, comme elles l'avaient déjà fait lors de précédentes rumeurs concernant leurs discussions. Pourtant, le dossier est désormais bien avancé. La répartition du capital de la future structure a notamment été arrêtée. La FDJ et l'exploitant de casinos Lucien Barrière détiendront chacun 43,8 % du capital. Un troisième partenaire, le spécialiste des jeux vidéo Online Gaming, détiendra le solde, soit 12,4 % de la future entité.Avant d'être officiellement créée, la nouvelle structure devra obtenir l'autorisation des autorités de la concurrence à Bruxelles. En attendant, les signataires de cet accord stratégique sont discrets sur les moyens financiers qui seront donnés à la future société commune. Ce partenariat est une aubaine pour le groupe Lucien Barrière, qui peut désormais espérer bénéficier de la notoriété déjà forte du site de la FDJ pour animer sa future offre de poker en ligne. Les exploitants de casinos en dur ont en effet peu à gagner à se lancer seuls sur le jeu en ligne. Dans le cadre de l'ouverture française à la concurrence, les jeux de casino ne peuvent pratiquement pas être déclinés sur le Web, à l'exception du poker, autorisé depuis seulement deux ans dans les casinos. Le groupe Barrière s'était toutefois montré ambitieux en développant un casino en ligne particulièrement esthétique. Ce dernier a été lancé uniquement en Grande-Bretagne, sous la marque Lecroupier.com. Au dernier chiffrage, son développement avait nécessité un investissement de 15 millions d'euros. Le groupe Barrière a confirmé par ailleurs envisager, parmi d'autres options, une introduction une Bouse. Héléna Dupuy
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