Fondation sous égide ou fonds de dotation  : que faut-il choisir  ?

Une large panoplie d'outils est à la disposition des philanthropes, les plus accessibles étant la fondation sous égide et le fonds de dotation. Pour choisir, « il faut que le donateur définisse son projet philanthropique, ce ne doit en aucun cas être la structure qui guide ce projet », conseille Nathalie Sauvanet, responsable de l'offre philanthropie à BNP Paribas Wealth Management. Opter pour une fondation ou un fonds de dotation dépend également « de la volonté du donateur de s'impliquer personnellement dans son projet et d'y consacrer du temps », souligne Nathalie Bardet à La Compagnie financière Edmond de Rothschild. Pour créer une fondation sous égide, il faut passer une convention avec une fondation abritante (de type Fondation de France, Fondation d'Auteuil, Fondation de l'Ordre de Malte). Elle héberge votre projet, vous apporte un accompagnement juridique et fiscal et vous aide dans les démarches administratives. Votre fondation n'aura pas de personnalité morale, ses règles de fonctionnement dépendront de celles de la fondation abritante et vous n'aurez pas le contrôle au conseil d'administration. Mais le projet sera pérenne : il fonctionnera même sans vous. Les fonds de dotation ont été créés par Christine Lagarde il y a bientôt 2 ans. Plus simples à constituer que des fondations, ils offrent davantage de souplesse dans leur gestion. Revers de la médaille : le donateur est seul pour régler les formalités et, s'il garde le contrôle de sa structure, il doit s'impliquer pour la faire fonctionner. M. P.
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