Quand le GPS s'invite dans les bâtiments

géolocalisationPas facile de naviguer dans les travées du Salon nautique de Paris. Rechercher un stand précis dans ce maquis de coques de voiliers peut prendre du temps. Sauf si vous avez rencontré Arnaud Masson et son smartphone équipé d'un GPS indoor. Le fondateur de la société Insiteo a profité de cette manifestation grand public, qui a refermé ses portes dimanche dernier, pour démontrer l'utilité de cette nouvelle technologie. En quelques clics, il visualise un plan du hall d'exposition avec sa location précise et, en choisissant le stand du constructeur recherché, il suit les indications du navigateur pour retrouver son chemin.technologie déclinableLa localisation par satellite ne permet pas au signal GPS de traverser les murs. Des solutions alternatives ont bien été mises en place via des bornes wi-fi pour une localisation dans un espace assez petit. La technologie développée par Insiteo déploie un micro-réseau de balises GPS dans un bâtiment qui assurent le relais avec le satellite. « L'avantage de notre technologie est de disposer d'un signal permanent à la différence du wi-fi qui nécessite un temps de connexion », explique Arnaud Masson, ancien directeur technique du programme européen de positionnement par satellite Galiléo. L'offre comprend la pose des balises et la conception du logiciel embarqué dans le téléphone, avec le plan du bâtiment enrichi d'informations complémentaires fournis par les commerçants ou les exposants d'un salon.Sa société va déployer des installations pilotes dans plusieurs espaces comme les centres commerciaux, les salons professionnels, les aéroports (une expérimentation va être réalisée pour ADP) ou les sites industriels. Dans les musées, le service d'Insiteo permettrait de lier une aide à la géolocalisation pour le visiteur à des informations sur les ?uvres exposées. « Cette technologie est ouverte et déclinable pour de nombreux services. On peut bien sûr imaginer des améliorations comme l'orientation du plan grâce à la boussole du téléphone ou encore utiliser les applications de réalité augmentée pour enrichir l'offre », note Arnaud Masson, qui vise un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros en 2010. Le modèle commercial retenu donnera un accès gratuit à l'utilisateur du téléphone. Le déploiement des balises sera financé par le gestionnaire du bâtiment et les commerçants qui veulent figurer sur ce plan interactif.Laurent Periconeinnovatio
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