Invité dimanche de « La Tribune »-BFM-Dailymotion, Harlem Désir a dénoncé une « confusion des genres » : les ministres « mélangent leurs déplacements officiels avec la campagne » des régionales. Le secrétaire national à la coordination du Parti socialiste a appelé à « une clarification ».Pour Harlem Désir, le gouvernement est en train « de reporter tous ses mauvais coups au lendemain des élections » des 14 et 21 mars. Il a estimé qu'un « tour de vis social » est en préparation, avec la mise en chantier de nouvelles « réformes libérales », concernant notamment le Code du travail. Et « s'il y a un vote qui exprime un désaveu de la politique qui est menée, ce sera un désaveu pour le président de la République [...] et évidemment aussi pour le chef du gouvernement ». Le lieutenant de Martine Aubry a aussi rappelé que le PS était favorable à une réforme des retraites animée par « le souci de justice sociale ». une « décision morale »Harlem Désir a accusé la droite d'Île-de-France de « mettre la campagne des régionales dans le caniveau », après la mise en cause par l'UMP d'un candidat socialiste du Val-d'Oise, Ali Soumaré. Il a par ailleurs estimé que la mise à l'écart de Georges Frêche, président sortant du Languedoc-Roussillon, était le fruit d'une « décision morale ». Il a minimisé la fronde des « barons » Gérard Collomb et François Rebsamen, qui vont aller soutenir les pro-Frêche, jugeant qu'il y a « toujours une ou deux personnes qui veulent suivre leur chemin », et a souligné que Martine Aubry, Bertrand Delanoë et Robert Badinter iraient soutenir la maire de Montpellier, Hélène Mandroux, investie par le PS. « Je rappelle que Georges Frêche a été exclu du PS par François Rebsamen, alors même que ce dernier secondait François Hollande à la tête du parti », en 2007. H. F.

latribune.fr

21 Févr 2010, 23:24

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