La première petite Renault-Smart devrait sortir en 2014

La première « Renault-Smart » arrivera en 2014. Conséquence du rapprochement entre la firme au losange et le groupe allemand Daimler, intervenu en avril 2010. Le projet « Edison » (nom de code chez Renault) avec Smart, le label des mini-véhicules du consortium de Stuttgart a pris un peu de retard, selon le dernier calendrier communiqué aux partenaires sociaux. Il était, en effet, prévu initialement à l'horizon 2013. Concrètement, la nouvelle Smart à quatre places partagera sa plate-forme avec la future Renault Twingo III. Ces deux versions conjointes seront fabriquées chez Renault, à Novo Mesto, en Slovénie. Nouveautés en sérieL'actuelle Smart à deux places devrait par ailleurs être remplacée, également en 2014, par un nouveau véhicule de moins de 3 mètres de long, fabriqué, lui, à Hambach, dans l'usine lorraine de Daimler. Celle-ci assemblera également une version de sa mini-voiture pour... Renault. Tous ces véhicules auront leur pendant « zéro émission », c'est-à-dire électrique.En attendant les Renault-Smart, c'est fin 2012, selon des sources officieuses, qu'arrivera la... première Renault-Mercedes de l'histoire. Elle prendra la forme du petit utilitaire Kangoo de la marque au losange, juste restylé pour recevoir une belle étoile Mercedes sur sa calandre et fabriqué... à l'usine de Maubeuge (2.300 salariés), en France. Les équipes des deux partenaires mettent au point actuellement la convergence des process informatiques et logistiques sur ce site du Nord. Ce véhicule Mercedes sera donc un pur produit Renault, avec très peu de technologie germanique !L'Alliance Renault-Nissan fournira également des moteurs à trois et quatre cylindres essence et diesel à Smart mais aussi, a priori, à Mercedes. Dans l'autre sens, la célèbre firme à l'étoile livrera des mécaniques à quatre et six cylindres essence et diesel pour Infiniti, la marque de luxe de Nissan.Cette collaboration est d'autant plus flatteuse pour Renault que, dans un premier temps du moins, ce sera le français qui fabriquera pour l'allemand et non l'inverse. Il est vrai que le consortium de Stuttgart était demandeur. Daimler détient 3,1 % de Renault et Nissan. Les deux partenaires de l'Alliance ont pris chacun 1,55 % du groupe d'outre-Rhin. A.-G. V.
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