Les marchés boursiers tentés d'aller tester de nouveaux plus-hauts

La traversée du désert. C'est en substance la phase dans laquelle les marchés sont entrés. La tendance affichée par les indices la semaine passée tend à le confirmer. Le chapitre des résultats refermé, les investisseurs en manque de repères, restent sur leurs gardes. Et cela pourrait durer un mois. Jusqu'à la mi-avril - le 12 du mois précisément - date à laquelle Alcoa ouvrira à nouveau le bal des trimestriels aux états-Unis.valorisation abordableMalgré tout, certaines surprises pourraient intervenir. Techniquement, certains estiment que les indices seraient tentés d'aller chercher leur plus-hauts annuels de janvier. «?L'affaiblissement de la volatilité devrait se poursuivre. Par ailleurs, alors que les indices ont déjà franchi des moyennes importantes ces derniers temps, rien ne les empêche désormais d'aller tester des niveaux plus hauts et ce, dans les deux prochaines semaines » estime David Kalfon, directeur général d'EFG AM France. D'autant plus que la valorisation des actions reste abordable. Autre facteur de soutien, la bonne qualité des résultats délivrés sur le quatrième trimestre qui laisse penser que la tendance à l'amélioration s'est prolongée sur les trois premiers mois de l'année. Idée retenue par les experts de Generali Investments qui soulignent que « les perspectives de résultats à 12 mois des entreprises américaines ont augmenté de 5 % depuis la mi-décembre » et que, dans ce contexte, les analystes pourraient relever leurs prévisions bénéficiaires à l'occasion des résultats du premier trimestre.Reste que les écueils ne manquent pas sur le front économique et politique. Si cette semaine, les commandes de biens durables seront à surveiller, les investisseurs devraient également avoir les yeux rivés sur les conséquences du vote, ce week-end, de la réforme de la santé aux états-Unis. « Cette réforme va être coûteuse pour les entreprises. Il faudra voir qu'elles en seront les conséquences sur la dynamique économique. Tout dépendra des amendements et de la version édulcorée ou non qui sera retenue?», précise David Kalfon ajoutant qu'un intérêt plus grand encore sera porté à la réforme des institutions bancaires. En d'autres termes, les investisseurs ont tout le loisir de se faire peur. Mais au final « l'absence de mauvaises nouvelles pourrait être en soi une bonne nouvelle », résume David Kalfon. Et donc permettre aux indices de caresser de nouvelles cimes. Gaël Vautrin
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