Créée il y a deux ans, la société Source propose une gamme de produits indiciels cotés. Au sein de celle-ci figurent 18 trackers sectoriels « optimisés », appelés « Stoxx 600 Optimised Sectors ». Ils sont gérés selon une méthodologie qui a été développée par le promoteur d'indices Stoxx sous l'impulsion de Source. L'objectif commun de ces deux sociétés a été de palier le manque de liquidité de certaines valeurs, tout en évitant que certaines d'entre elles n'aient un poids trop important dans l'indice. « Cela nous permet par exemple d'éviter que Nestlé ne représente plus de 30 % de l'indice agroalimentaire ou encore que Telefonica et Vodafone ne pèsent conjointement près de 45 % de l'indice télécoms », explique Ludovic Djebali, directeur des ventes de Source. Il pointe également du doigt d'autres aspects d'optimisation mis en place. Par sécurité, les titres grecs et islandais, ainsi qu'une cinquantaine d'autres valeurs, trop difficilement négociables, ont ainsi été supprimés de l'univers d'investissement. À l'inverse, les valeurs les plus liquides ont été privilégiées et sont les mieux représentées dans ces indices optimisées. « En procédant ainsi, nous nous assurons que l'indice et donc l'ETF soit négociable dans les meilleures conditions pour les investisseurs », ajoute le responsable qui affirme qu'aujourd'hui ces produits représentent 84 % des volumes totaux négociés en Europe sur les trackers sectoriels. Thierry Bisag

latribune.fr

21 Mars 2011, 21:26

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