Les investisseurs saluent la solidité financière des entreprises

La semaine, raccourcie par le long week-end férié de Pâques, n'en aura été pas moins agitée sur les marchés. Les investisseurs ont été tiraillés entre les craintes renforcées sur le risque souverain, qui gagnent désormais les États-Unis et la bonne santé affichée par les entreprises à l'occasion de la publication des résultats du premier trimestre. In fine, c'est bel et bien la microéconomie qui a remporté la partie. L'indice CAC 40 affiche sur la semaine une progression de 1,19 %. Ailleurs en Europe, la tendance est tout aussi positive. Le Dax30 de Francfort a gagné 1,6 % et le Footsie100 londonien 0,37 %. Même les marchés d'Europe du Sud, plus sensibles à la résurgence des craintes sur les dettes souveraines, affichent un bilan hebdomadaire positif. L'Ibex35 de la Bourse de Madrid a progressé de 0,24 % tandis que son homologue italien clôture sur ses niveaux d'équilibre. Pourtant, la semaine avait très mal commencé pour les investisseurs. Entre les rumeurs de restructuration de la dette grecque et surtout le coup de massue assené par Standard and Poor's, les marchés ont vu rouge lundi. L'abaissement de la perspective de la note des États-Unis par l'agence de notation a provoqué un vent de panique sur les Bourses mondiales. Le CAC 40 a alors cédé 2,35 %, soit sa plus forte baisse en une séance depuis le 15 mars dernier. Mais de façon surprenante, les investisseurs ont très vite repris leurs esprits. Face à l'avalanche de mauvaises nouvelles venues des États, les entreprises sont tout de même parvenues à redonner de l'appétit aux opérateurs. Les très bons résultats des poids lourds de l'économie américaine, à l'instar des géants de l'industrie technologique Intel, IBM et Apple ou encore de Morgan Stanley et de General Electric jeudi ont provoqué un vif rebond des indices boursiers, notamment lors de la séance de mercredi (+ 2,23 % pour l'EuroStoxx50). Signe de prédominanceÀ Paris, les publications de chiffres d'affaires trimestriels ont aussi été très bien accueillies. Signe de la prédominance de l'actualité microéconomique ces dernières séances, les plus fortes hausses hebdomadaires du CAC 40 sont toutes réalisées par des entreprises ayant communiqué sur leurs ventes : LVMH (+ 7,3 % sur la semaine), Schneider Electric (+ 6,6 %), Peugeot (+ 6,6 %), ou encore L'Oréalcute;al (+ 4,1 %). À l'inverse, si elles ont repris quelques couleurs jeudi, les valeurs financières sont restées à la traîne. Natixis (- 5,7 % sur la semaine), Crédit Agricolegricole (- 5,5 % ), Société Généralecute; Générale (- 4,7 %), BNP Paribas (- 2,3 %) et Axa (- 2 %) figurent en bas du palmarès hebdomadaire. Preuve, peut-être, que la problématique du risque souverain n'a pas été totalement évacuée par le marché. Blandine Hénault

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