Alfred & Poppins déniche « la perle »

S'inspirant de la « super nounou » Mary Poppins et d'Alfred, le majordome du super héros Batman, Sébastien Pullès et Grégoire de Villartay ont décidé de fonder alfredetpoppins.fr, une plate-forme en ligne, dédiée aux services à la personne. Ces services, encadrés par loi Borloo de juillet 2005, offrent une TVA réduite (5,5 % au lieu de 19,6 %) et un crédit d'impôts de 50 %. La loi en a jusqu'à présent défini 24 : aide ménagère, soutien scolaire, garde d'enfants, bricolage, cours de gym, de cuisine ou d'informatique, aides aux personnes âgées ou handicapées, etc. La start-up, lancée en août 2009 joue donc l'intermédiaire entre les prestataires (essentiellement des structures spécialisées ou bien des auto-entrepreneurs) et les particuliers. Le besoin peut être ponctuel ou récurrent. Elle gère de bout en bout la prestation : qualité des intervenants, démarches administratives associées ou gestion des remplacements. Plus de temps perdu à dénicher « la » perle, quelques clics suffisent. Selon le type de prestation et les critères voulus (lieu, créneau horaire d'intervention...) Alfred & Poppins diffuse la demande au sein de son réseau de sous-traitants et s'engage à fournir dans un délai de 24 heures maximum un devis gratuit. Si l'internaute décide de donner suite, il devra alors payer 15 euros de frais de dossier. « Cette participation ne sera facturée qu'une seule fois ». « Le vendeur fixe le montant de sa prestation sans négociation possible ». En revanche, le système de notation mis en place met les prestataires en concurrence et garantit à terme le meilleur rapport qualité-prix. Un nouveau client tous les deux joursPour l'instant, tous les services sont accessibles en Île-de France. Certains seulement le sont à Lyon, Marseille et Toulouse ; l'objectif étant d'obtenir « un réseau de prestataires suffisamment dense à l'échelle nationale ». Quant à la base clients, « on va investir pour améliorer le référencement naturel sur Internet » et en gagner. «  ujourd'hui, on a 1 nouveau client tous les deux jours ; on en vise 2 par jour ». La start-up pense être rentable fin 2011. Virginie de Kerautem
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