Léon de Bruxelles veut doubler de taille d'ici six ans

estaurationMichel Morin, président du directoire de Léon de Bruxellesuxelles, espère être à la tête d'une chaîne comptant 100 restaurants d'ici cinq à six ans, contre 51  ites aujourd'hui. Le modèle de développement futur est toujours basé sur des restaurants de couleur verte, installés en périphérie de villes, plutôt à côté d'une zone d'activité commerciale ou de loisirs. Par ailleurs, Léon de Bruxellesuxelles examine l'opportunité d'accélérer son développement grâce à la franchise. L'international n'est pas une priorité, « mais nous sommes ouverts aux propositions de partenaires », souligne le responsable de la marque.L'enseigne inspirée des brasseries belges, qui sort d'une période de redressement, affichera en 2009 un chiffre d'affaires de près de 100 millions d'euros, après 82 millions en 2008. Les résultats 2009 ne seront pas comparables à ceux de 2008 (un bénéfice net de 14,3 millions d'euros) qui intégraient des plus-values immobilières. Mais ils seront « bons », se contente d'indiquer le dirigeant, qui apprécie de ne plus être soumis à la pression de la Bourse (sa société est sortie de la cote en juin dernier).actions commerciales La chaîne ouvrira 4 restaurants en 2009 et concentrera ses efforts à enrayer la chute de l'activité. Après un recul de 8 % au premier trimestre, l'enseigne est parvenue à stabiliser son activité grâce à une série d'actions. « Nous disposons d'un fichier clients de 300.000 noms très actif », souligne Michel Morin. Des bons de réduction ont été mis à disposition sur le site Internet de la marque, des soirées moules frites à volonté ont été généralisées. De plus, Léon de Bruxellesuxelles a testé des coupons donnant droit à des cadeaux tels qu'un coffret de vin ou un tablier de cuisine, plutôt que des remises. « Les clients ont ador頻, se félicite le dirigeant.L'été a été marqué par la mise en place de nouveaux tarifs, avec l'entrée en vigueur de la TVA à taux réduit dans la restauration. Les prix de cinquante produits ont été baissés, au lieu de sept demandés par l'État, et des menus à moins de 10 euros ont été ajoutés. « Ces actions commerciales ont dégradé le ticket moyen de façon acceptable », explique Michel Morin. Héléna Dupuy
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