Copé veut mobiliser son « hyperparlement »

olitiqueIls ne sont pas d'accord sur la forme mais ils le sont sur le fond. Quand Jean-François Copé parle d'un « hyperparlement », face à l'hyperprésident Nicolas Sarkozy, Gérard Longuet préfère discourir sur « un législatif vivant qui doit accompagner un exécutif fort ».Le président du groupe UMP de l'Assemblée, qui entretient son rapport de forces avec le chef de l'État, et son homologue du Sénat réunissent jeudi et vendredi l'ensemble des parlementaires du parti présidentiel au Touquet. Au menu des débats, la réforme des collectivités, la « coproduction » législative et la réflexion sur le grand emprunt.La rentrée parlementaire a été marquée par le réveil de la grogne des élus de la majorité, reçus par Nicolas Sarkozy la semaine dernière. Il y a eu la faible mobilisation sur Hadopi 2, et surtout la polémique suscitée par la décision d'Éric Besson d'abandonner les tests ADN pour le regroupement familial pourtant votés à l'Assemblée comme au Sénat. « Oui le Parlement a été bafou頻, a répété hier Jean-François Copé en présentant à la presse le programme du Touquet.Pour le député-maire de Meaux, ces deux journées auront « un double fil conducteur ». Il s'agira « d'affirmer la volonté extrêmement forte du Parlement de participer complètement au travail de réformes » et « de changer les méthodes de travail » entre élus et gouvernement.« La taxe carbone est un bon exemple, l'arbitrage correspondait très largement à nos attentes, notamment sur la ruralité. Quelquefois les exemples sont moins bons », a dit Jean-François Copé, en évoquant le cavalier seul du ministre de l'Immigration. Il a voulu exprimer son optimisme, mâtiné d'une mise en garde implicite sur l'avenir des relations entre exécutif et législatif : « Le message a été reçu cinq sur cinq, je serais surpris qu'un autre ministre réitère l'exercice. »« À tout pécheur miséricorde [?] Un bon ministre doit entretenir de bonnes relations avec le Parlement », a renchéri Gérard Longuet, qui s'est fait ces derniers jours l'écho des inquiétudes des sénateurs UMP sur les ressources des collectivités locales après la réforme de la taxe professionnelle.Jean-François Copé poursuit par ailleurs l'enracinement sur le territoire de son club de réflexion Générationfrance.fr ? il était dimanche près de Marseille. Avec comme devise « 100 % de soutien au président, mais aussi 100 % de liberté de parole ». On ne saurait être plus clair. n« changer les méthodes de travail » entre élus et gouvernement.exergue colfine
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