Gasquet, week-end studieux au Crotoy

tennisRetour discret. Ce week-end, pendant que ses potes de l'équipe de France assuraient péniblement leur maintien dans le groupe mondial de la Coupe Davis face aux Pays-Bas, Richard Gasquet a retrouvé les courts hexagonaux. Trois mois après sa suspension pour dopage, le Biterrois a effectué son come-back dans la bourgade de Rue, jouxtant le petit port du Crotoy, à l'occasion de l'Open de la baie de Somme. Sur un court abrité par un hangar en tôle ondulée, l'ancien numéro un français s'est facilement imposé en finale face à l'inusable Fabrice Santoro (6-2, 6-3). Une manière de se rassurer avant de se retrouver des joutes plus prestigieuses dès cette semaine lors de l'Open de Moselle, à Metz. « C'était vraiment le bon choix pour moi de venir ici. Je suis très heureux d'avoir participé à ce tournoi, apprécie le Biterrois. Je sors d'une période très difficile. Toute cette histoire a été extrêmement dure à vivre. Maintenant je vais essayer de revenir le plus rapidement possible. J'étais pas mal ?tennistiquement?. Mais je ne suis pas encore à 100 %. J'ai besoin d'enchaîner les matchs. » Polo rouge et casquette à l'envers, Gasquet a fait bonne impression durant son séjour samarien. Malgré une condition physique imparfaite, il est apparu volontaire et combatif. Au plus grand plaisir des 700 spectateurs massés en tribune. « ça fait plaisir de le revoir. C'est un grand champion », savoure Louis.« se remobiliser »« Je n'ai jamais cru en sa culpabilité. Je l'ai toujours soutenu et j'attendais son retour impatiemment », renchérit Marie-Céline. Des encouragements que l'élève d'Éric Deblicker a certainement appréciés. Car ce n'est pas les 2.500 dollars de « prize money » que Gasquet est venu chercher à quelques kilomètres d'Amiens. « Il avait besoin de se remobiliser et de retrouver le circuit, explique Santoro. C'est important qu'il multiplie les matchs pour reprendre ses marques en compétition. » « Il s'est offert une bouffée d'oxygène dans un tournoi convivial, avec moins d'enjeu », appuie Laurent Chaumont, le président de l'Open de la baie de Somme. Avant de livrer une petite anecdote : « Jo-Wilfried Tsonga est venu chez nous en 2007 et, quatre mois plus tard, il était en finale de l'Open d'Australie. Peut-être qu'on porte chance? »A. J., avec Thibaut Delachaux, à Rue
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