Les réseaux bancaires qui distribuent le livret A depuis janvier 2009 sont montés au créneau début novembre. Pour le PDG de la Société Généralecute; Générale, Frédéric Oudéa, un taux de centralisation trop élevé serait « contre-productif », dans la mesure où la Caisse des Dépôts ne finance pas l'économie... contrairement aux banques qui financent les PME grâce aux fonds non centralisées. « Il est absolument indispensable que l'on demeure à un taux de centralisation bas et pour longtemps », a renchéri le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, pour qui ce taux se situe idéalement « autour de 50 % ». « Plus de centralisation, c'est moins de crédit aux PME ! », ont quant à eux écrit Dominique Lefebvre et Philippe Brassac, le président et le secrétaire général de la Fédération du Crédit Agricolegricole. « Les sommes centralisées à ce jour ne sont utilisées qu'à 50 % pour le financement du logement social », affirment-ils.

latribune.fr

21 Nov 2010, 23:21

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