Non, et cela va d'ailleurs changer. En effet, depuis le 3 décembre, l'Union européenne a créé un nouveau cadre juridique pour ceux qui voyagent par le train. « Ce texte est largement inspiré de la réglementation européenne pour les voyageurs aériens », souligne le secrétaire général du SNAV (Syndicat des agents de voyages), Jean-Marc Roze. Dans le cas du trafic interrompu des Eurostar, le nouveau texte oblige le prestataire à transporter les passagers entre le train ou la station de chemin de fer vers « un point de départ alternatif ou la destination finale ». Si le voyageur est bloqué une ou plusieurs nuits, le transporteur doit trouver un hôtel, comme le font déjà les compagnies aériennes. Et si le retard entraîne la perte d'autres prestations, le voyageur peut réclamer des indemnités. Eurostar promet 170 euros à chaque victime. Mais l'addition pourrait vite monter sachant que chaque train a une capacité équivalente à deux avions. Héléna DupuyEst-il normal qu'Eurostar indemnise moins bien ses passagers qu'une compagnie aérienne

latribune.fr

22 Déc 2009, 1:43

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