McDonald's : vive la France !

Ah si seulement le monde entier pouvait aimer les hamburger McDonald's comme les Français ! Dans le pays du vin et du fromage, les ventes de frites, Big Mac et autres Happy Meal ont progressé de 10 % en 2009, offrant la meilleure rentabilité de tout le groupe. L'Hexagone a notamment été pionnier dans l'amélioration des recettes, la rénovation des restaurants et la mise en place de coins café pour étaler les ventes sur la journée. A en croire les chiffres publiés hier par la chaîne américaine de fast-food, ce n'est pas le cas dans le reste du monde. Le chiffre d'affaires 2009 du groupe a chuté de 3 %, à 22,7 milliards de dollars (16,1 milliards d'euros). A données comparables, les ventes augmentent de 3,8 %, avec 2,6 % de croissance aux Etats-Unis, 5,2 % en Europe et 3,4 % dans le reste du monde. C'est à peu près deux fois moins rapide qu'en 2008 sur toutes ces zones géographiques. Par contre, pour l'ensemble de l'année, le bénéfice net progresse de 6 % à 4,6 milliards de dollars, soit 4,11 dollars par action, mieux que les 3,97 dollars prévus en moyenne par les analystes.Les investisseurs ont aussi été agréablement surpris par un quatrième trimestre meilleur qu'attendu. Le bénéfice net du géant américain a fait un bond de 23 %, à 1,216 milliard de dollars, soit un résultat quasi identique au dernier trimestre de l'année 2007, l'année 2008 ayant été marquée par un recul de 23 %. Une fois encore, cette reprise est à mettre au crédit de l'international car les ventes à magasins comparables aux Etats-Unis n'ont progressé que d'un petit point en décembre, après deux mois de baisse. La faute à la hausse du nombre de chômeurs et à la guerre des prix sans merci que se livrent les chaînes de restauration rapide concurrentes, dont Burger King et Taco Bell.Le directeur général de Mcdonald's, Jim Skinner, préfère quant à lui souligner que son entreprise a servi « 60 millions de clients par jour en 2009, soit 2 millions de plus qu'un an plus tôt. Alors que nous entrons dans l'année 2010, les ventes à périmètre comparable pour janvier sont positives. Nous maintenons notre discipline budgétaire en investissant avec prudence et en reversant l'excès de liquidités à nos actionnaires », a-t-il ajouté.
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