La gauche du Parti socialiste propose son projet économique anti-austérité

Le projet, d\'une trentaine de pages, a pour objectif de «sortir l\'économie d\'une spirale récessive » et de \"s\'affranchir d\'une certaine orthodoxie libérale et budgétariste\". Le plan prévoit de rassembler 43 milliards d\'euros sur deux ans afin de créer ou préserver 500.000 emplois, et d\'augmenter le PIB de 3,3 points. Il se base sur trois axes primordiaux, à savoir : la relance de la consommation, qui passerait notamment par une amélioration “temporaire de l’indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises” et une revalorisation des aides sous condition de ressources” pour les jeunes. la “réindustrialisation du pays”, qui serait fondée sur “l’innovation et la qualité”, avec “la construction d’infrastructures de transport (lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways), “la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique, ou encore de la voiture électrique” et le soutien du secteur BTP via “une prime à l’achat de logements neufs” pour les plus modestes. une réforme fiscale fondatrice \"garante d’une croissance à long terme”.Le document est signé par la sénatrice Marie-Noël Lienemann, premier signataire de la motion de l\'aile gauche au congrès de Toulouse ; le vice-président du conseil régional d\'Ile-de-France Emmanuel Maurel, le député Jérôme Guedj, ainsi que les économistes David Cayla et David Vasseur, ancien conseiller d\'Arnaud Montebourg.. Tous sont membres du courant « Maintenant la gauche », et appellent à un \"nouveau pacte majoritaire rouge-rose-vert ». « La France est allée trop loin dans l\'austérité »Ils ne sont pas les premiers à demander un changement de cap de la part du gouvernement. Mardi 9 avril, Arnaud Montebourg appelait à revoir la politique de rigueur en Europe. Le lendemain, Benoit Hamon, dans une interview au Parisien, estimait que « la France était allée trop loin dans l\'austérité », et réclamait une politique avec moins de rigueur. Ces critiques leur avaient valu d\'être recadrés par François Hollande, qui estime « qu\'aucun ministre ne peut remettre en cause la politique qui est conduite, qui n\'est pas l\'austérité. » 
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