Beppe Grillo se veut le seul vrai opposant à la classe politique italienne

La réélection à la présidence de la république italienne de Giorgio Napolitano n\'est pas du goût de tout le monde, en particulier de la troisième formation du pays, le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, qui l\'a qualifiée de « coup d\'Etat ».Giorgio Napolitano a obtenu 738 votes (sur 1007 grands électeurs participant au scrutin), provenant du Pd (centre-gauche) de Pier Luigi Bersani, du PDL (centre-droit) de Silvio Berlusconi, de la Ligue du nord ainsi que de la liste civique de Mario Monti, le premier ministre sortant.L\'autre candidat, Stefano Rodota, a obtenu 217 votes, recueillant les faveurs du parti SEL de Nichi Vendola et du Mouvement 5 étoiles.C\'est la première fois dans l\'histoire récente de l\'Italie qu\'un président exerce un deuxième mandat. Ce statu quo pour une élection dont les analystes considéraient qu\'elle devait voir l\'émergence d\'une nouvelle génération de responsables politiques sonne comme un échec, les différents leaders restant en place.\"La république, fondée sur le travail, est morte samedi\"Si dans un premier temps, Beppe Grillo a appelé à refuser le résultat du vote, il s\'est ensuite ravisé craignant des débordements violents. Dimanche, plusieurs milliers de personnes manifestaient devant le palais de Montecitorio, le siège de la chambres des députes, à Rome, scandant des slogans hostiles à la classe politique italienne.Sur son blog Beppe Grillo a posté un billet intitulé « Blue Sunday », où il écrit : « C\'est un moment décisif pour l\'histoire de l\'Italie, même dans les périodes les plus sombres de l\'histoire de la république, il n\'y a jamais eu un fossé aussi grand entre le palais et les citoyens. La république démocratique, fondé sur le travail, est morte samedi 20 avril. » Le leader du Mouvement 5 étoiles affirme que désormais, la seule véritable opposition dans le pays réside dans son parti.« Ceux qui ont été nommés à la tête de la nation sont désormais responsables de sa destruction. Ils gouvernent depuis 20 ans et ils ne sont pas parvenus à améliorer la situation du pays, s\'ils avaient un peu de dignité, ils devraient se retirer, comme cela se fait dans d\'autres pays. Dans quelque mois, la facture finale sur la situation économique sera présentée, et elle sera lourde.»  
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