Toujours en manque de repères, la Bourse de Paris a été d'autant plus sensible mardi à des statistiques macroéconomiques décevantes. Malgré un début de séance positive, le marché parisien a vite effacé ses gains à la suite de la publication d'un indice Ifo allemand du climat des affaires en baisse, là où les analystes attendaient une progression. Par la suite, l'annonce d'un repli plus marqué que prévu de l'indice Conference Board, qui mesure le moral des ménages américains, est venue enfoncer le clou. À la clôture, le CAC 40 a ainsi lâché 1,32 % à 3.707,06 points. Côté valeurs, le secteur automobile a été à la peine. En janvier, la consommation des ménages français a chuté, principalement en raison de la baisse des achats de voitures. Des mauvais augures qui ont inquiété les investisseurs : Renault a plongé de 4,23 % à 30,54 euros et signe le plus fort repli du SRD. Son concurrent Peugeot cède 1,57 % à 19,74 euros et Michelin perd 2,42 % à 50,87 euros. Sur le SBF 120, les équipementiers automobiles Valeo, qui publie ses comptes mercredi soir, et Faurecia ont tous deux décroché de plus de 3 %. Victime de prises de bénéfices, le secteur financier a aussi pesé sur la tendance. Crédit Agricolegricole recule notamment de 3,23 % à 10,47 euros. Seul EADS (+ 1,18 % à 15,04 euros) a résisté à la baisse du marché. Les analystes restent optimistes sur un accord prochain entre le groupe et les pays clients de l'A400M sur le financement des surcoûts du programme alors qu'une réunion est prévue mercredi et jeudi en Espagne. Par ailleurs, le Pentagone devrait publier prochainement les termes définitifs de son appel d'offres de 35 milliards de dollars pour l'achat d'avions ravitailleurs. Blandine HénaultEn janvier, la consommation des ménages français a chuté.

latribune.fr

23 Févr 2010, 23:21

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