L'Europe peine à trouver le remède à sa crise

Un Pacte de stabilité renforcé, des sanctions plus « automatiques » et salées, des indicateurs examinés de près par les partenaires : la gouvernance économique de la zone euro, qui doit être installée officiellement lors du sommet européen de ces jeudi et vendredi, promet de sortir l'Europe de sa crise de la dette souveraine, qui a pris le relais de celle, financière commencée aux États-Unis.Les 27 États membres de l'Union européenne croient ainsi bannir le spectre d'une plongée de l'ensemble de la zone euro (et ses 17 membres) et du continent dans une crise plus profonde.Mais, outre que cette camisole de force dépendra encore du bon vouloir des États de se sanctionner entre eux, le complexe mécanisme mis en place n'entrera vraiment en vigueur qu'en 2013.D'ici là devrait se poursuivre le cercle infernal aux ingrédients désormais classiques : instabilité politique, crise sociale, secteur bancaire en déshérence et récession économique chronique.Cette « recette » indigeste a déjà mis au tapis la Grèce et l'Irlande. Le Portugal semble s'acheminer sur la même voie.C'est le dernier domino avant le basculement de l'Espagne, le pays trop important pour qu'un des quelconques fonds d'aide actuel (FESF) ou futur (MES à partir de la mi-2013) de l'Europe parvienne à le renflouer. La majorité de la chancelière Merkel rechigne déjà à abonder le fonds d'aide futur (MES), au vu des milliards d'euros qu'il pourrait engloutir. Les échéances électorales dans les États membres, comme dimanche en Allemagne (voir aussi page 4) ne favorisent pas la tâche.
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