Le papy-boom profitera surtout aux « ? midcaps ? » de la santé

Dans l'univers du business, les « seniors » sont l'objet de toutes les attentions. Y compris celles des investisseurs. En témoigne le lancement, annoncé ce mardi par la société de gestion Lombard Odier, d'un fonds baptisé « Golden Age », destiné à investir dans des sociétés bénéficiant du vieillissement de la population. Il faut dire qu'en 2050, la planète devrait compter quelque deux milliards de personnes âgées de plus de 60 ans, ce qui représentera pas moins de 20 % de la population mondiale, selon les Nations Unies. Le secteur qui profitera le plus de cette tendance est évidemment la santé. Mais, au sein de cette industrie, toutes les valeurs ne sont pas sur un pied d'égalité. Les grands groupes comme le français Sanofi-Aventis ou l'américain Pfizer fabriquent certes des médicaments suceptibles d'être largement utilisés par cette population, mais ils sont jugés trop diversifiés pour être identifiés comme des titres susceptibles de bénéficier pleinement du vieillissement de la population. A l'inverse, les résultats financiers de Medica, introduit en février dernier à la Bourse de Paris et qui exploite des résidences médicales pour personnes âgées, connaît un sort directement lié à l'évolution de la démographie. chères européennesAvec ses 723 millions d'euros de capitalisation boursière, Medica présente en outre l'avantage d'être une valeur de taille moyenne. Or les « small and midcaps » devraient revêtir un fort intérêt spéculatif au cours des cinq ou dix prochaines années, les géants comme Sanofi-Aventis, Pfizer et Astrazeneca « n'ayant d'autre solution que de procéder à des acquisitions pour continuer à croître », explique Aziz Nahas, responsable des gestions actions chez Lombard Odier.Pour ce dernier, pas question d'investir dans des valeurs chères, même si elles sont d'excellentes qualité, à commencer par BioMérieux. Certes, le groupe français, spécialisé dans le diagnostic, présente de solides fondamentaux, mais l'action se paie 21 fois le bénéfice estimé pour 2010, d'après les données de l'agence Bloomberg. D'une façon générale, les valeurs européennes de la santé sont plus chères que leurs homologues américaines, celles-ci ayant pâti durant un an des incertitudes liées à l'aboutissement du projet de réforme de l'assurance-maladie aux Etats-Unis. Une incertitude levée depuis dimanche et qui devrait permettre aux «américaines» de refaire leur handicap. Lombard Odier mise tout particulièrement sur les fabricants de prothèses et autres équipements médicaux, comme Medtronic. Qui a pour autre atout de se payer 13 fois seulement ses résultats. nXX lorem ipsum Essenis numsan heniat luptat veliquamet duis dolortie
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