Kim Dotcom (Mega) menace Google, Facebook, Twitter d'une guerre des brevets

Il a beau défendre la liberté envers et contre tout sur internet, Kim \"Dotcom\" s\'agace quand on utilise \"son\" invention sans son autorisation. Le sulfureux créateur du site d\'hébergement vidéo Megaupload a profité de l\'annonce par Twitter le 22 mai de la mise en place d\'un système de double authentification pour brandir son droit à la propriété intellectuelle. Il affirme en effet avoir inventé ce procédé permettant de vérifier l\'identité d\'un l\'internaute. Le principe de cette fonction ? Combiner le mot de passe habituel avec l\'envoi d\'un autre code par mail ou SMS.Le principe de la double authentificationPour appuyer ses dires, il évoque un brevet, déposé au registre européen chargé de la propriété intellectuelle le 16 janvier 1998.  Le schéma en allemand ci-dessous figurant dans le dossier explique le processus. D\'abord l\'utilisateur entre son code (1), puis il reçoit une autorisation par téléphone fixe, mobile, bipper ou même fax (2) enfin, il peut accéder à ses données (3). \"Violation massive de la propriété intellectuelle\"Or, ce même système est de plus en plus utilisé par les géants américains du web et des nouvelles technologies.L\'entrepreneur d\'origine allemande les a apostrophé dans un tweet - son mode de communication fétiche. \"Facebook Twitter, Citibank etc. proposent une double authentification. Violation massive de la propriété intellectuelle par des compagnies américaines. Mon invention\", clame-t-il.Google, Facebook, Twitter, Citibank, etc. offer Two-Step-Authentication.Massive IP infringement by U.S. companies. My innovation. My patent— Kim Dotcom (@KimDotcom) 22 mai 2013\"Je pourrais les poursuivre aujourd\'hui à cause de ce que m\'ont fait les Etats-Unis\" Kim Schmitz ira-t-il jusqu\'à les poursuivre en justice ? \"Je crois au partage du savoir et des idées pour le bien de la société\", affirme-t-il. \"Mais je pourrais les poursuivre aujourd\'hui à cause de ce que m\'ont fait les Etats-Unis\", ajoute-t-il.Depuis janvier 2012, le chef d\'entreprise d\'origine allemande installé en Nouvelle-Zélande est menacé d\'extradition vers les Etats-Unis. La justice américaine veut le juger pour violation de droits d\'auteurs. Elle l\'accuse d\'avoir frauduleusement amassé quelque 175 millions de dollars américains (135 millions d\'euros) en proposant des copies piratées de films, de programmes télévisés et d\'autres contenus. Une audience pour extradition fixée au mois d\'août 2013.\"S\'il vous plaît aidez-moi à financer ma défense\"Kim Dotcom, coutumier des coups d\'éclat, réclame surtout de l\'argent pour payer sa défense. Dans d\'autres messages sur Twitter, il demande ainsi à Google, Facebook et Twitter de \"l\'aider pour financer sa défense\" en contrepartie d\'une utilisation gratuite de son brevet. Un peu plus tard, il propose \"d\'acheter son brevet\".Google, Facebook, Twitter, I ask you for help. We are all in the same DMCA boat. Use my patent for free. But please help funding my defense.— Kim Dotcom (@KimDotcom) 22 mai 2013Toutefois, avant qu\'il ne puisse même espérer tirer le moindre dédommagement, il faudra d\'abord qu\'il puisse prouver être réellement l\'inventeur de ce principe. Or, il ne serait d\'ailleurs pas le premier à avoir déposé un brevet relatif à une double authentification. Comme le relève le Guardian, Ericsson l\'aurait fait avant en 1994.
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