Harry Potter suite et (presque) fin

Près de deux milliards engrangés en six épisodes, depuis 2001. Cent vingt-cinq millions récoltés le week-end dernier aux États-Unis pour la sortie du septième épisode « Harry Potter et les reliques de la mort. Partie 1 », réalisé par David Yates. Harry Potter n'est définitivement plus un gamin. Sur le front de Poudlard, l'école de magie dont il occupe les bancs depuis 2001, le terrible mage noir lord Voldemort (le méconnaissable Ralph Fiennes) voit son pouvoir augmenter de jour en jour. Il contrôle désormais l'école et le ministère de la Magie. La vie d'Harry, ainsi que le destin de milliers d'autres personnes sont en jeu. L'apprenti sorcier (Daniel Radcliffe), flanqué de ses acolytes Ron (Rupert Grint) et Hermione (Emma Watson), décide donc de partir à la recherche des derniers « horcruxes », ces morceaux d'âmes du Seigneur des Ténèbres qui se baladent un peu partout dans la nature, et qu'ils doivent détruire afin de pouvoir l'éliminer. Une atmosphère froide et brumeuse, des personnages plus désemparés les uns que les autres et des méchants plus méchants que jamais... On ne peut pas dire que l'aventure soit de tout repos. À travers leur errance, les trois condisciples se retrouvent confrontés à la mort, à de sombres révélations mais aussi aux sautes d'humeur adolescentes. Cet avant-dernier épisode signe définitivement la fin de l'innocence des protagonistes, déjà annoncée dans le très sombre « Harry Potter et la Coupe de feu », par Mike Newell en 2005. Finie la féerie de Poudlard, le « mal » semble s'être installé partout. Heureusement, les tribulations du petit sorcier nous captivent toujours autant. Les décors incroyables, notamment du ministère de la Magie, et les effets spéciaux se mettent au service du réalisateur David Yates, qui gère le tout avec maestria. Si l'intrigue tourne essen- tiellement autour des trois adolescents, toujours très bons par ailleurs, les seconds rôles ne sont pas en reste. Les meilleurs acteurs britanniques sont une fois de plus réunis. À commencer par Bill Nighy et Rhys Ifans, qui interprètent respectivement pour la première fois les rôles du ministre de la Magie et du loufoque Xenophilius Lovegood, ou encore Alan Rickman, incarnant pour la septième fois le très mauvais professeur Rogue. Ralph Fiennes reste quant à lui toujours aussi convaincant, et par conséquent totalement effrayant. Tout comme Helena Bonham Carter complètement fascinante dans le rôle de la cruelle et folle furieuse Beatrix Lestrange, sorcière complètement déjantée qui voue un culte immodéré au Seigneur des Ténèbres. Avec tout ça, les deux heures et demie du film passent à toute vitesse. Rendez-vous le 13 juillet 2011 pour la dernière partie des aventures de nos sorciers préférés. Marine Cluet
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