Rien ne semble pouvoir arrêter le parcours ascensionnel de Riber en Bourse. Bien que partant de très bas puisque réduite au statut de « penny stock » au plus bas des marchés boursiers le 9 mars 2009, l'action a tout de même, depuis, rebondi de près de 350 %, alors que son cours a plus que doublé en un an. Jeudi encore, la valeur a terminé la séance sur un gain de 3,92 %. À l'origine de cet engouement, le succès commercial de ce fabricant d'équipements à destination de l'industrie des semi-conducteurs ne se dément pas. L'action devient chèrePour la deuxième fois en quinze jours, la société a annoncé plusieurs ventes de machines dans les pays émergents. Après l'Inde, Riber va fournir trois systèmes de production « à deux industriels majeurs des semi-conducteurs composés en Asie ». Les machines seront « principalement utilisées pour la fabrication de dispositifs microélectroniques de communication en radiofréquences, et permettront aux clients d'accroître significativement leur capacité de production ». La capacité de traitement des machines oscillera entre 1.200 et 1.500 substrats (matériau sur lequel sont imprimés les circuits) par mois. Ces nouveaux contrats confirment la bonne orientation de l'activité. Au 30 septembre, le carnet de commandes s'établissait à 19,1 millions d'euros et affichait une belle progression de 155 % par rapport à l'an passé à la même période. La direction s'attend d'ailleurs à un chiffre d'affaires annuel supérieur à 19 millions d'euros contre 17,4 millions d'euros en 2009, ce qui lui permettrait de revenir à ses niveaux de revenus de 2008. Et cela avec la perspective d'une amélioration de la rentabilité. Reste maintenant à la société de non seulement respecter ses objectifs mais aussi de tenir la distance. Car à plus de 20 fois les bénéfices escomptés en 2010, l'action Riber devient chère. Dans ce contexte, n'importe quelle déception, aussi minime soit-elle, pourrait servir de prétexte aux prises de bénéfice. + 3,92 %

latribune.fr

23 Déc 2010, 23:23

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