1 million d'euros : c'est ce que Findus dit avoir perdu à cause du scandale de la viande de cheval

C\'est un scandale qui a déjà coûté cher. Deux semaines après le début du scandale de la viande de cheval retrouvée dans des plats censés être cuisinés au boeuf, la filiale française de Findus accuse des pertes de plus d\'un million d\'euros. C\'est en tout cas ce qu\'a assuré Matthieu Lambeaux, le directeur général de Findus France dans un entretien à Europe 1. Il affirme en outre que le marché des plats préparés a accusé une baisse des ventes de 20%. \"Regagner la confiance du consommateur\"Un chiffre qui ne prend toutefois pas en compte le coût des tests ADN que le groupe réalise actuellement \"sur 100%\" de ses produits contenant de la viande de boeuf, a indiqué Matthieu Lambeaux. \"Notre premier objectif est de regagner cette confiance des consommateurs et nous ferons tout pour rassurer nos clients\", a-t-il poursuivi. Dans ce but, le groupe a lancé une campagne de presse nationale afin de rendre publiques les mesures qu\'il a adoptées. Findus a notamment indiqué jeudi soir qu\'il allait apposer la certification VBF (viande bovine française) sur \"100% des plats cuisinés à base de boeuf\", dès le mois de mars prochain. Mais cela suffira-t-il à redonner confiance aux consommateurs ? En effet, le problème de la certification est complexe. Entend-on par \"viande bovine française\" de la viande élevée en France ou simplement transformée dans l\'Hexagone ? D\'où la nécessité d\'indiquer le pays d\'origine de la viande, comme le préconise Interbev, une association regroupant syndicats agricoles et professionnels de la viande et du bétail. Findus veut privilégier les filières courtesDans l\'interview accordée à Europe 1, Matthieu Lambeaux l\'affirme : d\'ici un peu plus d\'un mois, les plats préparés par Findus utiliseront de la viande produite en France. \"Dans les circonstances qu\'on a actuellement, on a besoin de rassurer le consommateur\" et \"d\'envoyer un message très fort aux consommateurs et aux éleveurs français\", explique-t-il. \"On a décidé d\'aller sur des filières qui soient courtes, qui soient à côté de chez nous, qui soient reconnaissables par les Français\", a-t-il assuré.
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