quanD les primes « toxiques » de credit suisse se révèlent être une bonne affaire

Les 2.000 « managing directors » et « directors » de Credit Suisse ont fait triste mine en décembre 2008 quand ils ont appris que la deuxième banque suisse comptait sortir quelque 5 milliards de francs d'actifs toxiques de son bilan (des CMBS et des produits à effet de levier) pour en reporter les risques sur la partie variable des salaires de son « top management ». Un an plus tard, la félicité règne sur les bords du lac de Zurich car, détente des marchés oblige, la valeur de ces actifs pas si toxiques que ça s'est envolée de 72 %. Certes, les 2.000 heureux collaborateurs ne peuvent se défaire de leurs titres avant 2014, mais ils percevront des intérêts semi-annuels. Au titre de 2009, la banque va verser 6,85 milliards de francs suisses de primes, en paiement différé. M. M.
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