Ils ont gagné en moyenne 11,5 millions de dollars (8,7 millions d\'euros). Cette rémunération des hauts cadres dirigeants des 15 des plus grandes banques américaines et européennes affiche une baisse de 10% par rapport à 2011. C\'est ce qu\'observe le Financial Times dans une étude menée par le cabinet spécialisé Equilar et publiée ce lundi. Cause de ce recul: de nouvelles règles ainsi qu\'une baisse des bonus et, dans une moindre proportion, du salaire de base. Des scandales financiers comme la fameuse affaire de \"La baleine de Londres\" ont par exemple été sanctionnés.Dimon pénalisé par la \"Baleine de Londres\"C\'est ainsi que Jamie Dimon, le patron de JPMorgan, auparavant le banquier le mieux payé a vu sa rémunération globale baisser de 19% pour atteindre tout de même 18,7 millions de dollars. En 2012, il est détrôné par le numéro un de Wells Fargo, John Stumpf. En Europe, le banquier le mieux payé est le patron d\'HSBC. Stuart Gulliver, a gagné 12,9 millions de dollars l\'an dernier.>> La \"Baleine de Londres\" prive le patron de JPMorgan de la moitié de son bonusEncadrement et \"say on pay\"Les grands banquiers voient leur salaire rejoindre celui de leurs homologues des autres grandes entreprises. En moyenne ces derniers ont gagné 11 millions de dollars en 2012, soit un recul de 0,3% selon Equilar. A noter: la pratique du \"say on pay\", qui consiste à accorder aux actionnaires le droit de se prononcer sur la rémunération des dirigeants d\'entreprise, ne se traduirait pas obligatoirement vers une baisse de celle-ci. Au contraire, selon le FT, cette pratique aurait plutôt tendance à inciter les actionnaires à accorder davantage à ces managers en contrepartie de nouvelles régles visant à encadrer les bonus.
1,15 million de dollars : la baisse moyenne de la rémunération des grands banquiers l'an dernier
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