La décollecte a ralenti au deuxième trimestre

Entre les mois de mars et de juin 2010, l'industrie mondiale de la gestion d'actifs a enregistré une hausse de ses encours gérés de 3 % à 17.470 milliards d'euros, indique l'Efama (European Fund and Asset Management Association) dans son dernier rapport trimestriel. Sur les six premiers mois de l'année, les actifs gérés ont ainsi progressé de 9,6 % en euros. Mais si l'oncalcule en dollars, l'association précise que l'industrie a reculé de 6,6 % sur la période en raison du renforcement de la devise américaine.Les États-Unis et l'Europe détiennent respectivement 48,8 % et 29,9 % de part de marché. Suivent le Brésil (5,3 %), l'Australie (4,9 %) et le Japon (3,7 %). En termes de classes d'actifs, les fonds actions représentent 38 % de l'industrie, les produits obligations 22 % et monétaires 21 %. Quant au nombre de fonds, il est de nouveau en hausse toutes catégories confondues (+ 4,3 %, à 68.820 fonds).Comme pour les trois premiers mois de l'année, l'industrie a globalement enregistré une décollecte au deuxième trimestre. Mais à un rythme moins soutenu puisque les investisseurs ont retiré pour 14 milliards d'euros des fonds au deuxième trimestre, contre 40 milliards d'euros trois mois plus tôt. La faiblesse des taux pèse encore sur les produits monétaires qui, pour le cinquième mois consécutif, sont dans le rouge avec 194 milliards d'euros de rachats. C'est certes moins qu'au trimestre précédent (? 294 milliards d'euros) mais cela a effacé totalement les souscriptions nettes des autres catégories de produits. Ainsi, les fonds long terme affichent pour le cinquième trimestre d'affilée des souscriptions nettes de 180 milliards d'euros. Dans le détail, les supports obligataires, diversifiés et autres (fonds de fonds) ont enregistré des entrées de respectivement 83 milliards d'euros, 35 milliards et 62 milliards. Cap sur les émergentsQuant aux fonds actions, si les investisseurs ont délaissé les produits actions américaines (? 6 milliards d'euros) et européennes (? 12 milliards d'euros), ils se sont reportés pour 18 milliards d'euros principalement sur des supports actions émergentes. Les obligations émergentes ont également les faveurs des investisseurs puisqu'ils y ont placé pour 1 milliard d'euros au deuxième trimestre.
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