Ces nominations sont un message de continuité dans la poursuite de la stratégie de HSBC en France  », expliquait lundi Christophe de Backer, quelques heures après avoir été nommé directeur général de HSBC France. Si l'on a parfois douté de la pérennité des intentions du groupe britannique dans l'Hexagone, notamment après la cession du réseau des banques régionales (ex-CCF) aux Banques Populaires à la mi-2008, les annonces d'hier viennent appuyer le discours de HSBC : la banque a décidé de déplacer à Paris son QG pour l'Europe continentale. Il sera dirigé par Peter Boyles, qui était, depuis septembre 2007, directeur général de HSBC France. Peter Boyles, qui sera nommé vice-président de l'établissement français, sera placé sous l'autorité de Stuart Gulliver, président de HSBC pour l'Europe et le Moyen-Orient, et des métiers globaux (ce qui n'est pas la banque de détail). Ce dernier est aussi président non exécutif? de HSBC France depuis un an.vision globale de la banqueLa nomination de Christophe de Backer, qui était jusqu'à présent adjoint de Peter Boyles, marque la reconnaissance de vingt ans de présence dans le groupe. Son parcours dans les différents métiers de l'établissement (dix ans sur les marchés actions ; cinq ans dans la gestion d'actifs et l'assurance ; deux ans dans la banque privée, et deux ans et demi au poste de directeur général délégué) lui permet d'avoir une vision globale de la banque. Mais il s'agit surtout, selon lui de « la reconnaissance de la pertinence du modèle de banque universelle ». À cet égard, la nomination d'un adjoint en la personne de Jean Beunardeau, qui, tout en étant directeur général délégué conservera la responsabilité de la banque de financement, d'investissement et de marché, témoigne, selon lui, « de la complémentarité de nos profils du point de vue des métiers ». n

latribune.fr

25 Jan 2010, 23:45

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