L'économie repose sur la banque d'Angleterre

Pour réussir son plan d'austérité sans trop de dommages pour l'économie britannique, Downing Street a remis les clés de la croissance à une personne : Mervyn King, le gouverneur de la Banque d'Angleterre. Tandis que les coupes budgétaires entrent en vigueur, George Osborne, le chancelier, a besoin de garder les taux à leur niveau historiquement bas de 0,5 %. Autrement dit : rigueur budgétaire, mais relance monétaire. George Osborne l'a clairement indiqué en novembre face à un comité parlementaire : « La politique monétaire est le principal outil pour créer et réguler la demande. La crédibilité budgétaire offre au comité de politique monétaire (...) de la flexibilité. » C'est désormais encore plus vrai, après la contraction du PIB au quatrième trimestre. Le problème est que l'inflation atteint 3,7 %, presque deux fois plus que l'objectif de 2 % fixé par la Banque d'Angleterre. Mervyn King va donc devoir trouver une subtile formule pour trouver l'équilibre entre ces priorités. E. A.
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