L'homme est ce que l'on pourrait appeler un « serial inventeur ». Avec le dépôt de 142 brevets à son actif, Raoul Parienti repart rarement les mains vides des différents concours Lépine. Lors de l'édition 2010, le Top Braille, un système permettant aux non-voyants la lecture en braille de tout texte imprimé, lui a valu le prix du président de la République, tandis que le Top Reader, application smartphone permettant la lecture vocale de textes imprimés, lui a permis de décrocher le prix de la CCI de Paris. Aujourd'hui, c'est avec son Freeway que Raoul Parienti s'apprête à concourir à l'édition 2011. Ce mini scooter électrique à 3 roues (2 roues avant et une roue arrière), pesant environ de 10 kg, peut rouler jusqu'à 25 km/h et offre une autonomie de 30 km. Pliable, il se tire par le guidon, telle une valise à roulette. « C'est un produit qui se positionne comme une offre nouvelle face aux trottinettes, aux tricycles à roues avant ou aux vélos pliables. Surtout, il est adapté à l'intermodalité qu'encouragent les collectivités : on prend le bus ou le métro et le Freeway permet de rejoindre la gare et d'effectuer le trajet final jusqu'au bureau ou à son domicile », explique l'entrepreneur.Pour financer les prototypes, le patron de la société Vision est en recherche de fonds. Si 150.000 euros ont déjà été levés, 350.000 euros restent à mobiliser. Parallèlement, Raoul Parienti développe l'idée d'un Centre de Découvertes méditerranéen qui réunirait des ingénieurs issus de l'université de Nice Sophia-Antipolis. L'objectif ? Transformer les brevets ou autres inventions en prototypes industriels. Pour ce projet-là, un autre tour de table sera lancé en juin prochain, afin de lever 2 millions d'euros. Laurence Bottero, à Nice

latribune.fr

25 Jan 2011, 23:25

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