Divorce consommé entre Sportfive et la FFF

Rien ne va plus entre la Fédération française de football (FFF) et Sportfive. L'agence de marketing sportif, propriété du groupe Lagardèrerave;re, a décidé de ne pas répondre à l'appel d'offres sur la mise en place technique de ses contrats de sponsoring et de diffusion sur 2010-2014. Les candidats avaient jusqu'à lundi soir pour se déclarer. Sportfive a considéré « que la procédure ne donnait pas de garantie suffisante en matière de confidentialit頻, explique-t-on en interne. En clair, l'agence de marketing craint de se faire piller son savoir-faire, avant que la Fédération ne l'internalise. Agence de marketing sportif de la FFF jusqu'à juin, Sportfive avait en charge le contrat des droits audiovisuels de l'équipe de France et la commercialisation des sponsors. Mais la Fédération a décidé de reprendre en interne ces contrats, qui lui coûtait environ 18 millions d'euros de commission par an. Un chiffre que conteste Sportfive. Ainsi, la FFF s'est chargé de renégocier en direct le contrats de diffusion des Bleus avec TF1 et de sponsoring pour 2010-2014. Mais a décidé de faire appel à un prestataire pour la partie logistique (accompagnement technique, paneutique, relation publique).démarche inéditeDepuis, la FFF et Sportfive sont à couteaux tirés. « On cerne mal leurs intentions réelles », indique-t-on chez Sportfive. Une crainte que fait mine de partager Sportys, l'agence spécialisée dans le rugby, notamment du Stade Français. « L'appel d'offres nous demandait des détails très précis sur notre savoir-faire », indique son patron Bruno Molinas. D'autres agences ne partagent pas cette analyse. À l'image d'Havas Sport, candidat à l'ensemble des lots. « La démarche de la FFF est inédite mais encadrée », assure son président, Lucien Boyer. En tout, le volume du contrat représente quelques millions d'euros par an. Outre Havas Sport, les agences IMG et Kineo auraient déposé des dossiers. La FFF va sélectionner pour des auditions entre le 17 et le 19 février et une réponse le 3 mars. Sandrine Cassini18 millions d'euros par an. c'était le montant des contrats avec sportfive, selon la FFF.
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