Ericsson est persuadé que l'explosion du trafic de données sur les réseaux de télécoms mobiles 3G rapportera de l'argent aux équipementiers? mais à moyen terme. L'an dernier, le numéro un mondial des réseaux de télécoms mobiles a vu son bénéfice net chuter de 65 %, pour tomber à 4,1 milliards de couronnes suédoises (environ 400 millions d'euros). Et pourtant, le nombre mondial d'abonnés à la 3G a dépassé l'an dernier celui d'utilisateurs de ligne fixe (452 millions contre 438 millions). Mais dans le même temps, la concurrence est restée vive, ce qui contraint tous les équipementiers à faire de gros efforts sur leurs prix de vente. Ensuite, la voix mobile (GSM) constitue encore près des trois quarts des revenus des opérateurs. Or, cette technologie mature nécessite moins d'investissements que la 3G. D'où la chute de 16 % du chiffre d'affaires d'Ericsson rien qu'au quatrième trimestre 2009. Qui a dû être compensée par de nouvelles réductions de coûts pour préserver la marge brute. O. Pi.chute de 16 % du chiffre d'affaires d'Ericsson au quatrième trimestre 2009.
L'explosion de la 3G ne suffit pas à Ericsson
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