« Je sais aller chercher la gagne  !  »

Sandrine Aubert, slalomeuse françaiseLa Française Sandrine Aubert est l'une des favorites de l'épreuve de slalom féminin prévue ce vendredi, à 19 heures. Un statut qu'elle assume. Comment abordez-vous ce slalom ?J'ai fait une bonne semaine d'entraînement et de préparation. Je ne vais pas dire que je suis prête car on ne l'est jamais vraiment, mais j'ai mis toutes les chances de mon côté.Vous êtes très attendue ici...On est une dizaine de filles à être exactement dans la même situation. Il y en a juste qui l'ont vécu plus souvent. C'est tout. à part ça, on attend l'épreuve avec impatience. On va se battre.Vous sentez-vous plus forte que l'année dernière pour aborder un grand événement comme les Jeux ?Oui. J'ai beaucoup appris de mes échecs. Chaque année, il se passe beaucoup de choses. Je n'arrive pas les mains vides ici. J'ai les armes pour réagir et m'exprimer. Je suis beaucoup plus régulière. J'ai connu de très belles journées avec beaucoup de pression. Je sais ce que ça fait d'être sur le podium à la première manche, puisque je l'ai été pratiquement à chaque fois. Je sais aller chercher la gagne !Recevez-vous plus de messages d'encouragement qu'à l'accoutumée ?J'ai oublié le chargeur de mon portable et je n'en ai pas trouvé ici car il est trop vieux. Alors, pour me joindre, c'est un peu compliqué. Et puis mes proches se servent rarement d'Internet. Donc je suis un peu isolée, seule au monde.Redoutez-vous des conditions climatiques difficiles durant la course ?Cela va sans doute surprendre beaucoup de monde, mais plus ça se dégrade, plus ça m'arrange. J'ai l'impression que je peux mieux m'exprimer dans le brouillard. Si je fais une bêtise, ça se verra moins. C'est une sorte de timidité. J'ai besoin d'être dans mon monde, et je me libère plus facilement. Et puis le slalom, ça se court tout le temps. En plus, cela fait des années que je m'entraîne pour la descente. Je sais comment ça se passe. J'ai passé deux semaines à voir beaucoup de reports. Il n'y a pas de souci de ce côté-là.Une médaille olympique serait un rêve pour vous ?Non justement. J'arrête d'en rêver. On rêve beaucoup quand on est petit, et puis après on se rend compte qu'il faut aller les chercher. Je rêve beaucoup moins aujourd'hui.Propos recueillis par Edward Jay, à Whistler « J'ai les armes pour réagir et m'exprimer », prévient Sandrine Aubert.af
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.