Autant de polémiques, autant de lois sur la rémunération des dirigeants

La polémique sur la rémunérations des dirigeants a, sans doute, atteint son paroxysme avec Antoine Zacharias, mais l'ancien patron de Vinci est loin d'être le seul à avoir défrayé la chronique ces dernières années. Parachutes dorés jugés excessifs, levées de stock-options très favorables ou retraites chapeaux aux montants très élevés, la critique ressurgit régulièrement. Et alimente les projets de loi gouvernementaux sur la rémunération des dirigeants. Premier grand scandale, en 2005, le départ de Daniel Bernard, le patron de Carrefour, avec une indemnité de 9,8 millions d'euros et une retraite chapeau nécessitant une provision de 29 millions d'euros. Face au tollé, Thierry Breton, alors ministre de l'économie, impose notamment de soumetttre les packages de rémunération à l'accord de l'assemblée générale de l'entreprise. Deux ans plus tard, le parachute doré de Noël Forgeard chez EADS s'invite dans la campagne présidentielle et conduit Nicolas Sarkozy à soumettre, via le « paquet fiscal », le versement de ces primes à des conditions de performance. Le débat reprend de plus belle avec la crise et le parachute doré de 3,2 millions d'euros à Thierry Morin de Valeo. Par décret, François Fillon encadre temporairement les sommes versées aux dirigeants d'entreprises publiques ou aidées par l'état. Mi-2009, le montant de la retraite chapeau prévu pour Daniel Bouton de la Société Généralecute; Générale pousse l'exécutif à rendre moins incitatifs ces dispositifs. Prochain épisode ? A. L.
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