Paris à son plus-bas de l'année

Nouveau vent de panique à la Bourse de Paris. Le CAC 40 s'est enfoncé encore un peu plus, englué dans cette crise de la dette en Europe. A la clôture, l'indice parisien a perdu 2,9 % à 3.331,29 points. Les annonces de plans d'économies un peu partout en Europe (Italie, Grande-Bretagne, Espagne, etc.) angoissent d'autant plus les marchés qu'ils se méfient de leur impact sur la croissance européenne, l'un des moteurs de la croissance mondiale. La zone euro voit sa devise pâtir de cette défiance généralisée. L'euro est passé sous 1,23 dollar. AffolementLe secteur automobile est victime de cette crise grecque qui pourrait peser sur le marché automobile européen d'ici à la fin de l'année, même si son redressement a été plus rapide que prévu depuis janvier, selon Carlos Ghosn, le président du constructeur japonais Nissan Motor dans le Wall Street Journal. Renault a abandonné 6,92 %, Michelin 5,26 % et Peugeot de 3,86 %. Le secteur financier a subi, une nouvelle fois, de plein fouet l'affolement du marché. Société Généralecute; Générale a chuté de 6,29 %. BNP Paribas a reculé de 2,79 % et Crédit Agricolegricole de 6,67 %. Deutsche Bank est passé à l'achat sur BNP Paribas et a abaissé sa recommandation sur Crédit Agricolegricole. Autre secteur contributeur à la chute du CAC 40 : le pétrolier et parapétrolier. Dans le sillage du recul des cours du brut, les valeurs sont en net repli. Total, la première capitalisation du CAC 40, a cédé 1,31 %. Technip s'est replié de 6,35 % et Vallourec de 6,52 %. CGG Veritas a plongé de 8,86 %. Diane Lacaze
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