Côtes- du-forez : un gamay lettré

Le Côtes-du-Forez a des lettres. Celles de la Fête du livre de Saint-Étienne dont le parrain signe chaque année une cuvée. Wolinski, Paul Fournel, Jean d'Ormesson, Bernard Pivot ont ainsi donné leur nom à un millésime de ce vin, cousin de cépage du beaujolais, mais au caractère plus trempé du fait de ses racines basaltiques. Sur des sables granitiques et des sols volcaniques, le gamay révèle des notes minérales et épicées, mêlées à des arômes de fruits frais qui se marient bien à celles florales de la fourme de Montbrison.Cultivée au moins depuis 980 selon une charte cartulaire de l'abbaye de Savigny, la vigne forézienne a accédé au saint des saints des AOC en 2000. L'appellation couvre 200 hectares sur 17 communes de la rive gauche de la Loire, à une quarantaine de kilomètres de Saint-Étienne. Longtemps hégémonique, la cave coopérative des Vignerons Foréziens n'est plus seule à porter les couleurs rouge et rosé de ces vins souples, « friands et conviviaux », selon l'expression de Jacky Logel, un vigneron installé avec Odile Verdier à Marcilly-le-Châtel. Leur logo, un oiseau (le verdier) sur un petit tonneau ( « logel » en alsacien) symbolise le renouveau d'un terroir qui peut compter aussi sur de jeunes pousses pleines de promesses comme Stéphanie Guillot à Sainte- Agathe-la-Bouteresse. V. C.
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